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Publié le :   12/07/2014

A la découverte de la Hongrie campagnarde

Aujourd'hui est le sixième jour de cette croisière sur le Danube, demain sera le 7ème et le dernier. Déjà. Nous voilà de retour en Hongrie où la journée s'y passerait en deux temps, au fil d'une excursion le matin, et d'une autre l'après-midi. Nous commencerions avec Pecs, ville épiscopale et centre régional du Sud de la Hongrie, ayant connu une forte influence Romaine et Turque, mais ça, c'est pour plus tard.

 

Pour entamer cette première visite, nous empruntâmes les rues pavées du centre-ville historique pour arriver à notre première destination, le musée de la ville. Bien que de taille restreinte, il comprend des pièces en porcelaine d'une qualité et rareté remarquable, impressionnantes de par le travail manuel nécessaire. Ce sont là des pièces de collection caractérisées par leur usage domestique, on ne trouvera dans ce musée ni vestige archéologique, ni instrument militaire. 


Ainsi, on en ressort avec une image assez précise de ce à quoi ressemblait l'intérieur d'un habitat type de la région il y a de ça quelques siècles. Suite à quoi nous prenions la direction de la place principale de la ville, où était bâti le Djami, qui fut la plus grande mosquée de Hongrie. Plus tard, elle a été reprise par les catholiques et transformée en église. C'est pourquoi, sur le haut du bâtiment, on distingue à la fois une croix chrétienne et la Lune de l'Islam. La place comprend aussi de magnifiques bâtiments d'inspiration autrichienne, tel que celui de la Mairie, ainsi qu'un cheval si grand qu'il en devient impossible à louper. C'est là une référence à Leonard de Vinci, pour qui la ville accueille actuellement une exposition.


Nous sommes ensuite partis à la découverte du monde souterrain que représente la nécropole de l'époque paléochrétienne classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2000. Ainsi, on évolue dans ce qui est en réalité des catacombes romaines. C'est là l'illustration parfaite des usages des communautés chrétiennes, mais aussi du génie architecturale dont ils pouvaient déjà faire montre il y a près de deux millénaires. Enfin, la visite de la ville de Pecs s'acheva par son abbaye, sans doute l'attraction majeure de la ville. On notera les statues de marbres qui bordent le toit et le portail d'entrée d'une éblouissante singularité : faites de métaux, les portes représentent des feuilles de vignes, leurs raisins et des oiseaux dans les hauteurs. Remarquable. Tout comme l'orgue de la Basilique, l'un des plus importants de l'Europe de l'est. On a pu l'attester lors d'un petit aperçu sonore.

  

L'après-midi, suite au déjeuner sur le navire, nous nous dirigeâmes vers la prairie de Puszta dans l'idée d'assister à un spectacle équestre dans un ranch bien particulier. Dès notre arrivée, des cavaliers en habits traditionnels nous attendaient, auprès de leurs montures. Mais avant de débuter le show, nous aurions droit à quelques spécialités régionales et à des rafraîchissements. C'est une fois installés sur les gradins que le spectacle pouvait commencer. Tout d'abord avec des démonstrations, notamment de leurs fouets au son caractéristique, résonnant comme un coup de feu.


Puis vinrent des jeux étant, pour les cavaliers, l'occasion de prouver de quoi ils étaient capables, que ce soit en vitesse, en agilité ou en adresse du fouet. Enfin vinrent les acrobaties. On se souviendra surtout d'un des cavaliers, tiré par 10 chevaux et debout sur deux d'entre eux. Pour finir en beauté, on nous proposa un tour en calèche autour du ranch largement appréciable. Avant de partir, une petite visite de l'écurie s'imposait et, un peu plus tard, nous étions partis, direction le M.S. Vivaldi.


Jusque là, la Hongrie ne nous a guère déçu allant jusqu'à nous prouver que le Far West, c'était aussi dans l'est de l'Europe. La journée de demain serait consacrée à Budapest, capitale du pays et destination majeure du tourisme en Europe. J'ai hâte !