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Publié le :   10/09/2014

Escale dans la ville de l'Amour, visite de Venise et du Palais des Doges

Après sept croisières passées sur les plus beaux fleuves d'Europe, c'est maintenant au Pô et à Venise que cette semaine serait dédiée. Semaine qui débuterait dans la ville la plus romantique qui soit où n'existent que calme et beauté, trouvant racine dans l'histoire et l'identité même de Venise. Comme totalement épargnée du reste du monde, seule la présence de bateaux à moteur nous rappelle l'époque à laquelle nous appartenons, sinon il serait aisé de s'abandonner à découvrir une ville inchangée depuis des siècles. Pour en avoir le cœur net, rien de tel que le panorama qu'offrait le pont soleil du M.S. Michelangelo. Eclairée par les douces lueurs du matin, la ville s'éveille dans le plus grand calme prodigué par la lenteur d'une eau aux reflets infinis. De là, tout était visible, autant la Place Saint Marc, épicentre de la ville et principale attraction touristique, que la rive qui lui faisait face. En somme, c'est une belle journée qui débutait.


Toute la journée serait consacrée à la visite de Venise, mais ce matin, nous nous rendions dans un site historique majeur de la ville pour en faire la visite guidée, le Palais des Doges. Pour l'atteindre, nous devrions d'abord longer les quais pendant quelques minutes. Très pittoresque, cette promenade fut pour nous l'occasion de découvrir l'essence même de la ville, au travers des ruelles escarpées bordées par les canaux et traversées par de nombreux ponts. L'ensemble étant encadré par de hautes maisons colorées et juxtaposées, à l'architecture directement issue de la renaissance vénitienne. C'est alors que nous arrivèrent à destination. 


Déjà la façade du palais impressionnait, monument majestueux et, à n'en pas douter, inimitable. Deux étages de blanches arcades soutiennent les murs polis de l'édifice donnant soit sur la mer, soit sur la place Saint Marc. Ces mêmes arcades nous les retrouverons comme décor dans la cour intérieure, peut-être plus belle encore. Immédiatement en face de nous s'y élève la Basilique et, tout à côté, l'escalier des Géants ainsi appelé en référence aux deux statues qui le surmontent, celle de Mars ainsi que celle de Neptune, datant du XVIème siècle. Autour s'étend le palais lui-même, bâtit soit dans le marbre, soit dans la brique, si fréquente à Venise. Puis nous quittâmes la cour intérieure, pour s'enfoncer dans les arcades qui la bordaient menant ensuite dans les méandres d'un édifice à la gloire de Venise, datant de son âge d'or, la Renaissance.


Pour ce faire, nous emprunterions l'Escalier d'Or, chemin d'honneur magnifié par les ornements et les peintures qui le composent. Menant d'étage en étage, c'est autant un régal pour les yeux qu'un chef d'œuvre semblant être directement taillé dans l'or. 


Puis le travail des plus illustres peintres, de Venise ou d'ailleurs en Italie, vint s'y ajouter pour enfin devenir l'une des pièce maîtresse du Palais des Doges. Cette beauté et ce style, nous les retrouverions tout au long de notre visite au travers de salles entièrement décorées de peintures et de feuilles d'or. Jamais on n'aura vu tant d'or et de pourpre. Chaque espace des murs ou du plafond est exploité, ne serait-ce que par un portrait ou un tableau, dont le plus grand fait 22 mètres de long. Se trouvant dans la salle du Grand Conseil, c'est sans nul doute la plus impressionnante de toutes, par sa taille, mais aussi, et surtout, puisqu'abritant des peintures des plus grands artistes de l'époque. Chaque tableau y est unique et mériterait qu'on s'y attarde indépendamment des autres. 


De fait, certains sont reconnus comme les plus beaux au monde et tous forment les murs d'une seule pièce. C'est là un défilé d'exubérancenous rappelant que Venise fut et est toujours encore la fierté de l'Italie. Sur le chemin de la sortie, le décor de renaissance qui nous accompagnait jusque là fit lentement place aux murs ternis, pâles et inexpressifs. La raison était simple, nous nous apprêtions à découvrir les geôles et à franchir le pont des Soupirs, suggérant le dernier soupir que les condamnés à mort y connurent en voyant pour la dernière fois leurs familles, plus loin sur un autre pont. Puis nous aboutîmes en dehors du Palais des Doges, largement satisfaits de cette matinée qui touchait déjà à sa fin


Quelle est la plus romantique et la plus belle manière de visiter Venise si ce n'est à bord d'une gondole, à naviguer à travers les étroits passages que sont les canaux, parcourant toute la ville ? En cette après-midi, gondoles et gondoliersnous attendaient pour rendre cette journée inoubliable. Une fois installés, nous naviguèrent d'abord sur les plus petits canaux, défilant entre les habitations comme le ferait une ruelle dans toute autre ville. Deux gondoles peineraient à s'y croiser, si nous ne pouvions compter sur le talent et la maîtrise des gondoliers, capables de mener avec brio ce bâtiment de plus de 10 mètres de long à la seule force des bras. Depuis ces canaux, les chaudes couleurs des bâtisses vénitiennes défilent à nos côtés tandis que l'on perd déjà le compte des ponts dépassés. Jusqu'au moment de se retourner pour voir apparaître, au delà des toitures, le campanile de la Place Saint Marc. Nous ne tardâmes alors plus à aboutir en dehors des étroits canaux et rejoindre le Grand Canal. Au même instant, c'est un autre monument emblématique de la ville qui se dévoilait à nous, le Pont Rialto, le plus beau et le plus vieux de Venise. Autour nous découvrions une activité bien plus importante que la quiétude à laquelle nous nous étions habitués jusque là, pour autant, le paysage urbain n'en est pas moins remarquable. Hôtels et palaces de luxe s'y pressent, faisant de ce quartier l'un des plus prisé de l'île. Bientôt, nous retournions dans le labyrinthe de la ville pour achever de boucler la boucle et débarquer de ce voyage fantastique. Venise est belle, Venise est magnifique et c'est ce dont nous pouvons attester après cette première journée.