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Publié le :   01/09/2014

Grenade l'inoubliable, récit d'une journée magnifique

Au cœur de la Sierra Nevada, en Espagne, se trouve une cité aujourd'hui millénaire au nom similaire à celui d'un fruit, Grenade. Au XIème, les tentacules de l'Empire Ottoman l'atteignirent et en assurèrent la pérennité puisque, aujourd'hui encore, il est possible d'y visiter l'Alhambra, vaste ensemble palatial musulman. Si à l'époque s'y trouvaient sept palais, il n'en reste malheureusement que deux, mais remarquablement préservés. L'Alhambra étant située dans les hauteurs, le site est d'autant plus rendu exceptionnel de par le panorama qu'on y trouve. Aux alentours, d'imposantes montagnes, en contrebas, Grenade elle-même. C'est là ce que nous pouvions apprécier, avant même d'avoir pénétré l'enceinte du site.


Une fois cela fait, nous pouvions débuter la visite, accompagnés de notre guide, qui fit un premier arrêt au Palais de Charles Quint. Carré à l'extérieur, l'édifice a pour particularité de compter une cour intérieur de forme circulaire.Considérablement grande, elle compte de nombreux piliers créant une certaine symétrie qui inspira quelque uns des plus grands artistes. Du jamais vu à cette époque.


Nous poursuivîmes ensuite avec les Palais nasrides. à évoquer au pluriel puisque chaque souverain apporta ses propres modifications à l'édifice qui, au final, en fut d'une telle superbe que les catholiques l'utilisèrent à leur tour. Rien d'étonnant à cela, le grand bassin extérieur fait office de miroir naturel dans lequel se reflète le palais. A l'intérieur, parois et plafonds sont intégralement sculptés, avec une maîtrise et une richesse inimaginable.


Nous poursuivirent alors avec la Cour des Lions, encadrée par de très nombreuses colonnades et magnifiée par sa fontaine aux douze lions au centre du patio. Sans doute l'endroit le plus célèbre de l'Alhambra, cette renommée est justifiée dès le premier regard. Le marbre blanc de la fontaine fait écho avec le sol de ce qu'on pensait être un jardin, autrefois, d'où la légère présence de végétation. Incontournable, à n'en plus douter.


La visite ne touchant pas encore à son terme, nous arpentions maintenant un autre joyaux de l'Alhambra, ses jardins, d'une immensité incomparable. Tout du long, bassins, jets d'eau, haies, allées et balcons égayent notre chemin jusqu'auGénéralife, le palais d'été des princes. Nous sommes conquis, d'autant plus qu'un nouveau point de vue, tout à fait inédit, sur la ville et l'Alhambra se dévoile au fur et à mesure de notre avancée.


Enfin, apparût la dernière curiosité de ce fabuleux site d'Espagne, le Généralife. Fut une époque, on y venait en quête de rafraîchissement auprès des jets d'eau d'apparat qui habitent ce véritable jardin intérieur. Ici, peu d'ornements et de richesses, la nature règne en maître dans un lieu qui lui est dédiée. En résulte une atmosphère de calme et d'intimité qui semble immaculée depuis les premiers jours de son existence.


Déjà, la visite de l'Alhambra s'achevait, mais pas la journée. Nous avions maintenant rejoins le cœur même de Grenade pour y déjeuner, en premier lieu, mais aussi pour y passer l'après-midi à visiter ses monuments, son souk ou sa cathédrale qui, sans que l'on ne s'y attende, s'élève tout à coup entre les immeubles de la ville. Durant le retour, nous n'avions cesse de ressasser la journée, d'en débattre et d'en faire le récit. Tous rentrèrent ravis.