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Publié le :   21/09/2014

Croisière sur le Pô, de Ferrare au romantisme de Vérone

Ce sont deux excursions qui nous attendaient lors de cette nouvelle journée de croisière sur le Pô, à bord du M.S. Michelangelo. Après Venise et Padoue, nous visiterions aujourd'hui Ferrare le matin, ancienne ville épiscopale, et Vérone l'après-midi, théâtre de la romane entre Roméo et Juliette. Et c'est ainsi qu'après avoir savouré le copieux petit déjeuner servit à bord, nous quittions le navire pour nous rendre en autocar à Ferrare et en entamer la visite.


Visite qui débuta par un rapide tour du ghetto juif que la ville abrite, datant de la Seconde Guerre mondiale. Si à cette époque la ville comptait un grand nombre d'habitants de confession juive, il n'en reste aujourd'hui qu'une poignée. Sans trop s'attarder, nous laissions ce dramatique épisode de l'Histoire dernière nous pour nous rapprocher du centre historique de la ville et ainsi voir, petit à petit, émerger des hauts toits surmontés d'une tour bien distincte de l'ensemble. De fait, nous étions actuellement en train de découvrir l'arrière de l'église de Ferrare, connue pour son mélange de styles entre cette unique tour et l'édifice lui-même. Tout diffère, de la couleur au matériau utilisé en passant par le style architecturale. Pour autant, à l'intérieur, il n'existe rien de ce choc des époques puisque c'est dans la plus grande uniformité et unicité que l'église est aménagée. Richement décorée, on ira jusqu'à remarquer les plus petits détails, lustres compris. Puis c'est à l'histoire du lieu qu'on s'intéressa, à son origine et à ses particularités. Dès lors, au moment d'en ressortir pour contempler la façade, nous avions déjà connaissance du travail nécessaire à sa création et les curiosités à remarquer, telle qu'un petit démon représenté sur l'une des nombreuses gravures, tentant de faire pencher la balance du monde vers le mal.Hormis ces détails atypiques et amusants, la façade de l'édifice mériterait largement qu'on s'y attarde. D'une hauteur imposante, elle impressionne aussi de par sa largeur et ses dimenssions générales. Le tout étant ponctué de nombreuses arcades et de gravures plus fréquentes encore. Sans nul doute que le passé de ville épiscopale en est à l'origine. Mais déjà notre visite se poursuivait, sans pour autant que n'ayons à aller bien loin. A proximité de l'église, à moins d'une centaine de mètres, un autre monument ne pouvait passer inaperçu puisque c'est un véritable château fort qui se trouvait là. ​Partiellement en rénovation, le site fait montre d'une sauvegarde remarquable. 


Les douves remplies d'eau impressionnent en contrebas des hautes tours percées de meurtrières. Même si la visite intégrale n'était pas prévue aujourd'hui, nous garderons souvenir de cette fière forteresse bâtie au cœur même d'une ville. Non loin de là se trouvait le Palais aux Diamants, ainsi nommé en référence à sa façade intégralement composée de pierre blanche, taillée en forme conique. C'est alors des perspectives inédites que nous découvrons là, à la géométrie variable selon le regard qu'on y pose. Et c'est avec cette touche d'originalité que nous laissions Ferrare, pour retrouver le chemin du M.S. Michelangelo, où nous déjeunerions.



L'après-midi entamé, nous nous dirigions dorénavant vers Vérone, l'une des plus belles villes d'Italie où la romance entre Roméo et Juliette prenait place. C'est d'abord avec la place principale de la ville que notre visite débuterait, où s'y pressent bâtiments administratifs, parc et arènes. C'est aussi de là que les plus belles et plus pittoresques rues de la villes démarrent. Leur charme s'explique par les hautes maisons colorées imbriquées les unes dans les autres, comme nous en avons déjà fait la découverte à Venise, mais aussi et surtout pour leur façade ponctuée de nombreux balcons fleuris, annonçant notre destination. On prend un plaisir presque coupable à se rassasier d'une telle explosion de couleur au cœur même d'une ville, aussi belle soit-elle.


 Puis nous quittions les ruelles pour aboutir sur une nouvelle le place, s'illustrant comme le paroxysme de la splendeur à l'italienne. Tout y est, bâtiments séculaires, balcons et fleurs, tours et statues. Nul ne sait où en donner de la tête, tant le lieu est aussi riche qu'impressionnant. Alors, à proximité, c'est un amas de visiteurs que nous remarquons. La raison est évidente, tous se pressent pour pénétrer dans la cour de la maison de Juliette, où le désormais célèbre balcon sur lequel elle se tenait pour accueillir Roméo est présent. Mais avant, nous devons traverser un porche intégralement recouvert d'innombrables pansements, signés et personnalisés par autant de couples. Unique et inoubliable.


 Pour autant, on ne saurait s'y attarder puisqu'à quelques mètres de là c'est la cour intérieure de la maison qui nous attend. S'ouvre face à nous une petite cour à la façade recouverte de feuillage, bordant la maison elle-même. C'est là qu'apparaît le balcon de Juliette, où les amoureux du monde entiers viennent y prendre la pose, couple après couple. 

En contrebas se trouve la statue de Juliette, à l'origine d'une légende populaire puisqu'en toucher la poitrine porterait chance en amour. Qu'on y croit ou non, le charme du lieu et de cette ville égayera le cœur et l'esprit des plus sceptiques. Et c'est avec cette touche de romantisme que nous laissons derrière nous une ville à la beauté pouvant concurrencer celle de Venise elle-même.