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Publié le :   08/08/2014

Au matin du 6 août, nous étions déjà bien avancés dans les terres, loin de Porto et de la côte. Amarrés pour la nuit à Regua, c'était ici la ville qui marquait l'entrée dans la célèbre vallée du Douro. Dorénavant, nous laisserions les vertes collines boisées derrières nous pour découvrir la géométrie des vignobles portugais. Ce que nous fîmes, par la route tout d'abord, lors de notre trajet vers le Manoir Mateus.


Dès notre arrivée, nous nous lançâmes dans la visite de ce qui est, sans doute, le plus bel exemple d'architecture civiledu XVIIIème siècle, au nord du Portugal. Le bassin dans lequel se reflète l'édifice date, lui, du XXème siècle. L'ayant contourné, nous pouvions alors apprécier la beauté et la richesse des murs de granit à la peinture blanche de plus près. En hauteur, sur le toit, se multiplient sculptures et ornements divers, la plus belle partie étant celle qui surmontait l'entrée principale. Forte d'un double escalier en pierre et surmontée de lourdes statues du même matériau, impossible de la confondre avec la porte de service. C'est là que les guides nous attendaient et nous séparèrent en groupe plus restreints, pour rendre la visite intérieure plus agréable encore. Malheureusement, nous apprîmes aussitôt que toutes photos étaient interdites dans les locaux. Ce qui s'avéra bien dommage, à en juger par la splendeur des salles, par le mobilier aux vastes origines ou même par la richesse du travail du bois. La palme revient à la bibliothèque, à n'en pas douter. Aussi exceptionnelle de par son mobilier que par ses livres, parfaitement conservés. Pour autant, toutes les salles ne sont pas ouvertes au public. La raison en est aussi simple que peu anodine, les propriétaires y vivent encore, dans une autre partie de taille équivalente à celle visitable. Inutile de préciser que cela reste suffisant en terme de superficie.


Nous ne tardâmes plus à ressortir, maintenant à la découverte d'une toute autre partie de la villa, ses jardins. Inspirés du style français, on y retrouve figures géométriques et buissons taillés à la perfection. Quelques fontaines régissent la structure de ce dédale végétal dans la plus grande harmonie. L'ensemble est de taille impressionnante, et sur plusieurs niveaux. Prendre quelques temps pour y errer se transforma rapidement en pur plaisir. 


Voir la végétation à l'honneur est toujours de toute beauté, mais lorsqu'elle est magnifiée par l'Homme, comme ici, c'est encore au-delà. Ainsi, même si la villa elle-même vaut le détour, autant pour son extérieur que son intérieur, ses allées, ses fontaines et tout son jardin font la différence. Mais déjà, l'heure était venue de poursuivre notre route. Et cela se ferait avec la visite de Vila Real, où nous passèrent les dernières heures de cette matinée. Une rapide visite guidée y fut faite, principalement orientée autour de l'église Saint-Pierre au centre-ville. Suite à quoi, pour le temps restant, nous étions libre de poursuivre notre visite ou de s'installer, le long d'une ruelle pavée, à déguster un café ou autres pâtisseries locales.


L'après-midi, nous le passâmes à bord du M.S.Vasco Da Gama, à voir défiler les paysages de la vallée du Douro depuis la piscine ou les transats du pont soleil. Le fleuve s'écoule entre les hautes collines qui l'entourent à perte de vue. Au moyen d'un relief irrégulier, un charme entoure cette région fortement vallonnée. Puis, rapidement mais sans pour autant que l'on y prête attention, le paysage change. Les collines sont toujours là, certes, mais pas à l'identique. D'abord recouvertes d'arbres et d'une végétation foisonnantes, elles sont ensuite devenue rocailleuses, abruptes et inexploitables. Quelques temps plus tard, nous contemplions, depuis la vallée, les hauteurs semées de terrasses viticoles. La couleur dominante était maintenant le brun, celui de la terre sèche, parcourue par des milliers de lignes vertes : les vignobles. C'est sur ce paysage, éclairé par un soleil couchant, que nous amarrions. Quelques temps plus tard, nous dormions.