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Publié le :   09/07/2014

Découverte de Belgrade, la cité blanche de Serbie

Au réveil, ce matin, le M.S. Vivaldi avait déjà accosté à Belgrade, capitale de la Serbie où nous passerions la journée. Le temps de profiter du petit-déjeuner sous forme de buffet et nous étions partis. Pour débuter la visite de la ville, un guide francophone et un bus nous attendaient sur les quais dès 8h30. Autant dire que la journée s'annonçait prometteuse !

Pour commencer, le bus passa par le vieux quartier de la ville, où les ambassades se pressaient. Nombreuses, elles parvenaient tout de même à se différencier l'une de l'autre. Le tour en autobus se poursuivit, pour nous amener devant les bâtiments administratifs de la ville. Ce sont là des grands et massifs bâtiments, témoignant de la fierté que portent les Serbes envers leur pays. Au passage, nous passâmes par un vieil état-major ayant été bombardé en 1999 durant les conflits d'ex-Yougoslavie. Les impacts étaient encore visibles, comme si cela datait d'hier. Aucune démolition ou réparation ne semblait prévue. Enfin, après ce premier aperçu de la ville, un arrêt semblait judicieux, mais pas n'importe où.

C'était vers le temple de Saint-Sava que nous marchions maintenant, copie quasi-confirme de l'abbaye Sainte Sophie à Istanbul - ou Constantinople, dénomination préservée par les Serbes. Immense église orthodoxe recouverte de marbre, elle a été imaginée pour accueillir 10 000 fidèles, au maximum. Une fois les premiers pas franchis à l'intérieur, on comprend qu'en effet, tant de monde pourrait y rentrer.


Mais ce que l'on ignorait jusque là c'est qu'en vérité, seul l'extérieur est achevé, l'intérieur reste en pleine construction, et ce pour encore des années, si ce n'est des dizaines. Pourtant déjà, ce temple était impressionnant en nous faisant sentir ridiculement petit à côté de gigantesques piliers de marbre. On se l'imagine alors, achevé et remplit de fidèles, et l'on se promet, sans hésitation, de revenir assister à l'un de ces rassemblements.


Après avoir poursuivi la visite pendant quelques temps à pieds, notamment au travers de rues piétonnes, nous reprîmes le bus. Notre objectif était maintenant la forteresse, second point d'intérêt majeur de la ville. Présente dans les hauteurs, elle représentait jadis une fortification de poids, d'autant plus que Vauban, maître de la stratégie défensive, y a apporté des modifications. Aujourd'hui, c'est autant un immense parc qu'un musée à ciel ouvert. 


De la sorte, vagabonder dans la plus grande anarchie est l'occasion de découvrir l'histoire de la forteresse, ses murailles et son armement, tout en contemplant l'imprenable panorama sur le Danube et la ville. Largement fréquenté par toute la population, ce parc est aussi connu pour être souvent visité par les amoureux. C'est agréable de voir qu'un lieu initialement prévu pour la guerre est maintenant devenu un havre de calme et de sérénité.


Depuis la rivière Sava et le Danube, en contrebas, une vue d'ensemble de la citadelle fait ressortir sa blancheur caractéristique. Etant la première chose que l'on voyait de la ville, les matelots l'ont ainsi surnommée la cité blanche. Dénomination qui est restée puisque, sur le drapeau de la ville, une tour blanche est représentée. Nous apprîmes aussi qu'il y a pas si longtemps, de la Première Guerre mondiale à la fin de la Deuxième, Serbie et France entretenaient de très bonnes relations. C'est pourquoi il est possible de trouver dans le parc un monument , sur lequel on peut lire "A LA FRANCE".

L'après-midi se poursuivit au fil d'un quartier-libre, nous permettant de vagabonder à notre guise, que ce soit au couvert des arbres de la forteresse ou le long des étales des marchands dans les rues piétonnes. Le soir, à bord du navire, une surprise nous attendait. Une troupe de musiciens et danseurs Serbes, pour le plaisir de tous, nous firent une démonstration de leurs danses les plus traditionnelles, accompagnées d'une fanfare tout aussi typique. Acrobaties et costumes s'enchainèrent pour au final s'achever dans un brouhaha d'applaudissements. Vint, pour finir, le dîner et enfin l'heure de se reposer, pleins de souvenirs de Belgrade à l'esprit. Demain, les portes de fer, nous attendaient.