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Publié le :   27/05/2017

Escapade en Italie véritable


Cette croisière sur le Pô nous a déjà mené à travers les plus beaux recoins de la lagune de Venise. Nous avons visité la Sérénissime et découvert les îles emblématiques de Murano et Burano.

Aujourd'hui, pour ce dernier jour de croisière en Italie, notre bateau, le M.S. Michelangelo nous porte sur les flots de la lagune, vers de nouvelles découvertes.


Chioggia, la véritable


À commencer par Chioggia, village de pêcheur de la Vénétie qui accueille le second plus grand marché de poissons d'Italie ! Aussi surnommée "la petite Venise", on y retrouve maisons vivement peinturlurées, canaux étroits et ponts de pierre, dont l'un d'entre eux rappelle fortement la Rialto.

En outre, un certain nombre d'églises se pressent sur la voie principale, dont une datant du XIIIème siècle.

Pourtant, si une visite à Chioggia s'impose, ce n'est pas pour ses monuments et son architecture, pleinement semblables à Venise. Non, de ce village de pêcheur, quelque chose se dégage. On y trouve une ambiance palpable et pleine d'authenticité. Les locaux s'activent comme selon leur habitude, ne ce souciant guère de nous. Le marché au poissons fonctionne à la criée et les gens se pressent devant des étales remplies de calamars, d'araignées de mer, de crabes, de langoustines... La liste est à rallonge, mais chaque mets présenté a comme point commun d'avoir été pêché le matin même.

En vérité, il nous semble avoir émergé dans le quotidien italien, là où la Dolce Vita n'est pas seulement une attraction, mais un art de vivre, une philosophie. L'authenticité de Chioggia fait écho à la quiétude qui l'habite, et on comprend que c'est ce à quoi ressemble la véritable Italie, une fois le rideau de la scène tirée.


Padoue, l'authentique


L'après-midi qui s'ensuivit nous guida dans les terres du Nord-Est du pays, à la découverte d'une toute autre cité italienne, elle aussi forte d'authenticité: Padoue.

À bien des oreilles, Padoue évoque une académie prestigieuse -la seconde du pays!- pusiqu'ayant accueilli d'illustres élèves tel que Galilée. Mais c'est aussi la ville d'origine de l'un des plus grands Saints du christianisme: Saint Antoine, patron de la santé et de ce qui a été perdu. La basilique Saint-Antoine, que nous venions visiter, a été bâtie en son honneur en 1310.

Mais avant d'y parvenir, il nous fallait traverser la place de Prato della Valle (Pré de la Vallée). De forme elliptique, c'est sans doute l'une des plus belles places de l'Italie entière. Délimitée par un cercle parfait empli d'eau, chacune des deux rives du canal est ainsi décorée par de hautes statues placées symétriquement les unes par rapport aux autres. On en compte ainsi 78, chacune représentant un fameux citoyen de la cité. Le résultat est phénoménal, la place se retrouve encerclée d’éternels gardiens blancs, seulement séparés par quatre ponts, un à chaque extrémité du cercle central.



Nous nous y attardons avec plaisir et stupeur avant de poursuivre notre route jusqu'à la Basilique Saint-Antoine. Reconnaissable de loin, elle inspire le respect rien que par ses dimensions extérieures. Colossale, sa façade s'élève haut dans le ciel, mais c'est son toit qui impressionne avec ses trois coupoles gigantesques.

Pourtant, c'est une fois le portail franchi que l'immensité de l'édifice se fait sentir. Une fois à l'intérieur, nous semblons bien minuscules devant ces hauts plafonds. La décoration y est majestueuse, les fresques sont formidables, tout comme le travail du marbre. L'agencement surprend en premier lieu, puisqu'on ne compte pas moins de six chapelles à l'intérieur de la basilique. L'une accueille la tombe de Saint-Antoine, entièrement enveloppée du marbre le plus pur, une autre contient les reliques du dit Saint, telles que sa mâchoire, ses cordes vocales ou ça langue, préservées pour les siècles des siècles.

La découverte de la Basilique s'achève par le cloître principal abritant un jardin intérieur, apportant une touche de nature à l’œuvre humaine.


La visite se poursuit ensuite dans la vieille-ville, où les hautes façades de l'académie se pressent. Immédiatement, nous retrouvons cette ambiance si particulière aux villes italiennes, sensiblement identique à ce que nous avions pu expérimenter le matin même à Chioggia. Ici aussi, les marchés subsistent au passage du temps, et on appréciera tout particulièrement de se balader parmi les vieilles ruelles du centre-ville.