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Publié le :   28/07/2014

Lyon, ses monuments, ses ruelles et son patrimoine

Aujourd'hui débuterait une nouvelle croisière depuis Lyon, nous transportant sur les eaux du Rhône jusqu'au cœur même de la Provence. Durant ce voyage le M.S. Van Gogh et son équipage seraient nos hôtes, gage d'un service et d'un confort rendant cette semaine des plus agréables et paisibles. Au programme de cette première journée, nous visiterions la belle ville de Lyon, son histoire et son patrimoine.


C'est ainsi qu'au matin, les autocars et nos guides nous attendaient déjà sur les quais. Le temps pour nous de prendre place et la visite pouvait débuter. Nous commencerions avec la basilique Fourvière, qui offrait aussi l'une des plus belles vues panoramiques sur la ville. Pour l'atteindre, nous devrions d'abord gravir en autocar la colline et se glisser à travers des ruelles escarpées. C'était là autant un avant-goût de la beauté de Lyon, que l'occasion d'en apprendre plus sur son histoire. Datée de plus de deux milles ans, la ville avait pour origine l'Empire Romain. Le patrimoine qui y réside est d'une telle importance que l'ensemble de la vieille-ville, la presqu'île et les deux principales collines sont classées par l'UNESCO, garantissant leur bonne préservation. Aujourd'hui, des ruines, des monuments voire des maisons encore habitées y subsistent. C'est d'ailleurs pourquoi, sur le chemin, nous vîmes les vestiges, de taille importante, du grand théâtre de la ville qui est actuellement réaménagé à l'occasion d'un festival. Un peu plus haut sur la même colline, se trouvait notre destination.


L'histoire veut que la basilique de Fervière eut été bâtie à la gloire de la Vierge Marie qui aurait sauvé la ville de la Peste, tout comme de l'invasion orchestrée par divers ennemis. Actuellement en rénovation, la majorité du travail a déjà été accomplie, nous présentant un sublime édifice, d'une blancheur de marbre. Tant et si bien que la basilique semble ne dater que de quelques années. Sa structure est imaginée de sorte à ce que l'entrée principale surplombe légèrement celle des catacombes. Au moment de s'en rapprocher pour pénétrer dans l'édifice, nous nous rendîmes compte de la diversité et de la richesse des sculptures qui entouraient le portail, dont notamment le lion ailé, symbole de la résurrection de la ville. C'est alors que nous découvrîmes les merveilles dont la basilique recelait. Se voulant lumineuse à la gloire de Marie, la feuille d'or est présente en telle quantité qu'on n'ose seulement imaginer leur coût. A l'intérieur, tout n'était que mosaïques, sculptures et tableaux vivants. Où que l'on regarde, ornement il y a. C'en devient si riche que certains y voient de l'abus. Rarement un édifice aura été tant embelli. Avant de poursuivre la visite ailleurs, nous profitâmes de ce qui s'annonçait grandiose, le panorama sur la villeque le site offrait. L'horizon encore perdu dans les brumes du matin, nous vîmes s'étendre à nos pieds la vieille-ville, le long de la Saône, et, un peu plus loin les berges du Rhône, où notre navire était amarré. Nous en surent alors davantage sur l'évolution et l'extension de la ville depuis l'âge Romain pour ensuite devenir ce qu'elle est aujourd'hui, mais toujours respectueuse de son origine. Ici, les immeubles se font rares, ainsi que l'acier et le béton. Pour en attester, rien de tel qu'une visite de la vieille-ville.

 

 


Lyon est réputée pour ses peintures murales, dont nous approchâmes le plus illustre exemple, la Fresque des Lyonnais. Y sont représentés, sur le mur même d'un immeuble, tous les plus célèbres personnages publics de la ville, tels que les frères Lumière, par exemple. D'un grand réalisme, nous laissons notre regard se perdre dans cet immense trompe-l'œil. C'est alors que nous arrivâmes dans la vieille-ville, autant fréquentée par des touristes le jour que par les étudiants la nuit. Datant de l'époque romaine, il n'est ici de route sans pavés, ni de bâtiments sans couleur toscane. Du rouge au beige, en passant par l'orange et le jaune, dégoter une bâtisse aux couleurs fades revient à de l'impossible. Le style est au bâtiments reposant les uns sur les autres, dotés de haut toits aux tuiles orangées. Il arrive fréquemment qu'on y trouve des cours intérieures provenant directement de l'époque latine, dont la beauté dépendait de la richesse du propriétaire. Le quartier compte même sa propre cathédrale. En résulte une atmosphère propre aux plus belles villes d'Italie, sans pour autant occulter la culture française.


Dans l'après-midi, nous quittâmes cette belle ville qu'est Lyon, persuadés que la croisière à venir était aussi enrichissante que cette matinée. La suite de la journée se passa à bord du bateau, à remonter les eaux de la Saône dans le calme propice à la contemplation. Au soir, nous étions amarrés sur les berges de Mâcon, où nous reçurent la visite d'une chanteuse locale, nous faisant revivre les plus beaux morceaux français, de la Môme à Aznavour, en passant par bien d'autres.