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Publié le :   22/07/2014

Martainville, dernière étape de cette croisière sur la Seine

Pour la dernière journée de notre croisière sur la Seine, nous remontions le courant en direction de Paris, que nous atteindrions le lendemain. La matinée de navigation fut l'occasion d'apprécier une dernière fois la beauté des rives normandes, aux falaises de calcaires et aux hameaux paisibles. Comme celui auquel nous amarrâmes aux alentour de 12h,Les Andelys.


Le temps de savourer le copieux déjeuner servit sur assiettes et nous partions pour la dernière excursion de cette croisière. Pour l'achever en beauté, c'est à Martainville que nous passerions l'après-midi, plus précisément dans le château de la ville. Précédemment demeure secondaire d'un banquier du XVème siècle, c'est aujourd'hui le musée des Traditions et des Arts Normands


Aussi remarquable depuis l'extérieur que de l'intérieur, c'est là le centre d'un vaste domaine toujours encore entretenu. Jardins et larges pelouses entourent l'édifice fait de briques cuites. Aux 4 coins se trouve une tour à la toiture conique. Bâti selon les codes du style Renaissance, ce château date du XVème siècle mais a connu beaucoup de changement, autant d'architecture que de propriétaires, au cours de son histoire. A l'intérieur, la bâtisse a pour cœur son escalier en colimaçon qui régit toute la disposition des étages et des pièces.


On y trouve aussi toutes sortes d'objets issus directement du patrimoine normand. Ici, tout ce qui composait le ménage traditionnel normand est répertorié et mis en valeur. 


Certaines pièces sont aussi issues de l'identité propre à la Normandie, comme de vieilles bouteilles de cidre ou les instruments nécessaires à la création du beurre. Etage après étage, on découvre la cuisine, puis la salle à manger comme si elle n'avait pas changé depuis des siècles. Plus haut, nous visiterons les chambres à coucher, en passant de celle du maître du logis puis par celle des nouveaux nés. Une petite chapelle y trouve même sa place, témoignant de la confession de la famille qui habitait les lieux. Puis la visite s'acheva sous le signe de l'artisanat. En effet, le dernier étage est totalement dédié à la création de vêtements, de bijoux et même d'instruments de musique. On se rappellera tout particulièrement de l'établi servant à la création de violons. C'est au moment d'en sortir qu'on se rend compte que nous venions de voir une collection d'une incomparable diversité, témoin de son patrimoine.

  

Avant de retourner sur la navire, nous nous devions de faire un dernier arrêt panoramique avant la fin de cette croisière. Dans les hauteurs s'offrait à nous une vaste vision de la vallée de la Seine et du village des Andelys où le M.S. Botticelliétait amarré, proche des blanches falaises de calcaire.  


Puis apparût, tout proche, légèrement en contrebas, les ruines du château Gaillard qui valurent la renommé du village. Ayant pour but de veiller sur la Seine et l'accès à la mer, cette place forte était aussi l'une des défenses de Rouen. Situé au plus près d'une falaise, la place forte est de forme allongé pour s'adapter au mieux au relief, défense naturelle. Il fallut moins de deux ans pour bâtir la forteresse et voilà que 800 ans plus tard, c'est devenu une attraction touristique autant qu'un lieux de découverte pour les enfants puisque des animations et spectacles chevaleresques s'y déroulent très régulièrement. Mais nous devions lever l'ancre, savourer cet exceptionnel panorama revint à lui dire au revoir, et à bientôt.


La dernière soirée à bord se déroula à l'occasion d'un gala, à conjuguer avec champagne, gastronomie française et danses variées. Quel que soit le public, la musique fut au goûts des passagers au moins une fois. D'ailleurs, comment oublier cette petite fille en train de danser seule ou accompagner sous les rires et les applaudissements de tous ? Au lendemain nous serions à Paris, sur le chemin retour vers chez soi. Mais pour l'instant, nous étions ensemble, et c'est tout ce qui comptait.