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Publié le :   01/07/2017

Visite de Séville, extraordinaire capitale andalouse


Notre croisière en Espagne se poursuit et notre bateau, la Belle de Cadix, a largué les amarres à Séville pour seville-alcazar-exterieur.jpgque nous puissions en découvrir le cœur historique, vibrant d'un patrimoine haut en couleur.  

Les beautés de Séville sont nombreuses, et là vie semble y être bien douce sous le soleil andalou. Aujourd'hui encore les monuments à visiter s'y comptent par dizaines, surtout depuis l'exposition universelle qui fut à l'origine de nombre d'entre eux.  

Pourtant, ceux que nous venions de visiter datent d'avant. De bien avant. 


L'Alcazar de Séville, ou Palais Royal, a en effet 1000 ans. Datant du XIème siècle, sa construction a été initiée par l'Empire Ottoman, comme une forteresse au cœur de la ville conquise. À travers les âges et au fil des dynasties, l'édifice a été remanié, amélioré et agrandit à de nombreuses reprises. Mais c'est seulement une fois aux mains des Espagnols qu'elle devint un palais royal. Palais royal qui accueille aujourd'hui encore le roi d'Espagne à chacune de ses venues à Séville. 

Comme tout Alcazar espagnole, celle-ci regroupe les trois éléments caractéristiques à sa construction : la belle architecture, la végétation et les jardins, et la présence d'eau. 


En premier lieu, nous visitâmes le Palais d'été de l'Alcazar, véritable chef d'œuvre de savoir-faire. Construit sous le joug espagnol, il a été imaginé par les meilleurs artisans musulmans qui ont su y implanter tout leur génie. 

En son centre, un bassin encadré d'orangers laisse le palais s'y refléter alors que nous progressons sous les piliers. À l'intérieur, les murs, arches et plafonnières sont édifiantes de détails et de précision. À l'instar d'une immense dentelle, le moindre ornement mériterait qu'on s'y intéresse, s'ils ne recouvraient pas l'intégralité des murs du palais. 

Comme des enfants, nous avancions ainsi, émerveillés, les yeux levés à contempler pareille expression de richesse, talent et savoir-faire. 



Notre visite de Séville et son Alcazar se poursuivit ensuite dans les jardins. Réputés pour abriter une nature luxuriante, nous n'avons guère été déçus. Encadrés des grands murs bâtis autrefois par les Ottomans, ces jardins sont aujourd'hui encore entretenus avec grande précision, malgré une superficie impressionnante. S'y trouvent un jardin d'eau ponctué de carreaux de Fayence, un jardin des Poètes, directement inspiré des jardins à la française, mais aussi un labyrinthe ainsi que des jardins à l'anglaise, le tout enclavé par les hautes murailles elles-mêmes chichement décorées. 

Bien sûr, et comme dans la plus pure tradition espagnole, l'eau joue un rôle essentiel dans la composition des jardins. Miroirs d'eaux, bassins, cascades et fontaines viennent donner une structure à cet ensemble naturel, donnant à ce lieu quelque chose d'extraordinaire où la belle architecture et la nature magnifiée se rencontrent. Rien d'étonnant alors qu'autant de films et séries viennent tourner en ces lieux. 



Notre séjour à Séville se poursuivit ensuite dans l'ancien quartier juif de la vieille ville, aussi appelé le quartier Santa Cruz. Tout comme à Cordoue, les façades blanches chauffées à la chaux se pressent pour former des ruelles étroites et escarpées, uniquement empruntables à pied. On y croise locaux, touristes et marchands et un certain calme plane malgré l'activité générale. 

Au coin de certaines ruelles viennent s'ouvrir des petites places tranquilles et ombragées sous les orangers. Ici aussi, une petite fontaine, ou un bassin d'eau, viennent rafraîchir les journées chaudes d'Andalousie. 


Enfin, et pour achever notre visite de Séville, nous nous dirigeâmes vers la cathédrale. Plus grande cathédrale gothique au monde, la superficie totale au sol occupée par le bâtiment est de 23.500 mètres carrés. Alors, si déjà son gigantisme extérieur impressionne, c'est une fois à l'intérieur que nous réalisons à quel point nous sommes infimes face à ces colonnes qui s'élèvent et se perdent dans les hauteurs de la nef, comme des arbres dont la cime semble tout à fait hors de portée. En vérité, tout semble disproportionné, bien trop grand pour des êtres si petits. 

La chapelle d'or est une autre merveille de ce lieu, ainsi que les nombreuses statues, tel le Sépulcre de Christoph Colomb. Un peu à l'écart, la Sacristie Principale du XVIème siècle détonne complètement du style gothique et arbore des parures bien plus riches et ostentatoires, propres au Moyen-âge.  



Le reste de la journée, nous le passâmes à bord de la Belle de Cadix pour poursuivre notre croisière sur les fleuves d'Espagne. Nous naviguions désormais vers l'embouchure du Guadalquivir, où le paysage s'ouvrait vers une immense étendue d'eau et que le voyage ne faisait que commencer.